ET QUE VIVE LA FRANCOPHONIE !
L’Association Internationale des Economistes de Langue Française (AIELF) réunit universitaires, chercheurs et hommes de culture qui réfléchissent, coopèrent et
diffusent une pensée économique imprégnée de la langue de Molière. Ainsi s’insère-t-elle pleinement dans le maillage des organisations scientifiques qui promeuvent le
français dans le monde et ce, sans parti pris et dans le respect des convictions de chacun.
Sa mission est, à maints égards, fructueuse. D’abord, parce qu’elle instaure, élargit et renforce des liens universitaires et culturels afin de propager notre science
dans ses aspects humain, institutionnel et formel. Ensuite, parce qu’elle participe au rayonnement de la recherche, contribue à l’élévation des niveaux d’éducation et
incite les jeunes à s’investir. Enfin, parce que, en écartant toute pompe, elle prend une juste part au rapprochement des peuples en intensifiant des échanges propres
à la compréhension de leurs cultures respectives.
Quand on porte nos regards à demain, les difficultés abondent, les défis se multiplient, les solutions se font plus ardues. Et l’économie politique se doit d’explorer
des champs dont l’étendue grandissante le dispute à une aridité parfois inquiétante. Aussi, passionnés par notre discipline, valorisons notre connaissance, suscitons
des confrontations d’opinions, propageons des idées neuves.
Pour mener à bien ces ambitions, l’association a créé une revue semestrielle, la Revue Internationale des Economistes de Langue Française (RIELF). De nos jours,
pareille parution est en soi un exploit qui, sans doute, fera date. Outre qu’elle promouvra la diversité culturelle, elle propagera dans l’intérêt de notre discipline ce si
beau langage qui est le nôtre. J’ajoute que, sans les efforts conjugués et l’admirable opiniâtreté de deux de nos collègues ô combien méritants, les professeurs Bernard
LANDAIS, directeur du Conseil scientifique de l’AIELF, et Krzysztof MALAGA, doyen élu de la faculté d’Informatique et d’Economie Electronique de L’Université
des Sciences Economiques et de Gestion de Poznań (Pologne), cette publication n’aurait pas vu le jour. Qu’ils trouvent dans ces lignes l’expression de ma profonde
et sincère gratitude.
Donc, longue vie et prospérité à cette nouvelle revue qui sera d’abord la vôtre !
Alain Redslob
Professeur à l’université
Panthéon-Assas (Paris 2)
Président de l’AIELF